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Top Tier Access vise les midcaps européennes
Calendar22 Apr 2025
Thème: Investir
Maison de fonds: Top Tier Access

Alors que la troisième pricaf de Top Tier Access est toujours en recherche d’investisseurs, le gestionnaire belge créé en 2020 vient de lancer un quatrième fonds de private equity avec un angle plus européen.


Par Frédéric Lejoint./p>

Top Tier Access est une équipe qui comporte aujourd’hui 8 personnes, répartie entre une équipe s’occupant de la levée de fonds chez les clients, et une équipe s’occupant de la sélection des différents fonds spécialisés dans le private equity. « Les deux équipes ont pris l’habitude de travailler en contact étroit, et nous sommes souvent à cinq ou six personnes pour rencontrer les clients et les gestionnaires de fond», souligne Sam Desimpel, fondateur de Top Tier Access. « Je suis principalement actif dans la levée des fonds et je fais également partie du comité d’investissement dans lequel nous prenons la décision finale quant aux investissements. Enfin, j’ai également une formation en droit, ce qui m’amène à m’occuper également des différents aspects fiscaux relatifs à nos produits ».


« Nos investisseurs sont constitués de family office, notamment des familles industrielles qui essaient de trouver un bon endroit pour investir leurs dividendes. Nous avons également beaucoup de professionnels actifs dans le secteur, qui ont parfois eux-mêmes géré des fonds de private equity. Ils connaissent le secteur, ils regardent les fonds dans lesquels nous sommes investis, et viennent à la conclusion que ce n’est pas une mauvaise idée d’investir dans un fonds Top Tier Access, d’autant que nos frais son assez concurrentiels pour le secteur ».


Investir régulièrement


Au vu des incertitudes qui entraînent des ralentissements ou des accélérations dans le domaine du private equity, Sam Desimpel souligne que l’approche la plus sage est de tout simplement investir tous les deux ans pour être certain d’avoir les bons millésimes. « Ce n’est pas un mauvais moment pour investir à l’heure actuelle, car nous sommes toujours dans un marché d'acheteurs, avec des prix qui restent assez attractifs ».


Depuis les années 90, un grand nombre de sociétés ont choisi de rester ou de redevenir privées plutôt que d’être cotées en bourse. « L’avantage d’un investissement dans le private equity est que nous arrivons à avoir des taux de perte assez bas, car si une entreprise sous-performe, les actionnaires sont en mesure d’intervenir. La probabilité de perdre de l’argent est nettement moins élevée qu’en bourse, ou l’actionnaire n’a souvent le choix que de vendre si quelque chose se passe mal ».


Entreprises rentables


Les encours atteignent désormais 250 millions d’euros, répartis sur quatre fonds de fonds dont deux sont déjà totalement investis. A ce jour, Top Tier Access a investi dans 28 fonds externes spécialisés dans le private equity, et plus particulièrement dans les gestionnaires spécialisés dans le buyout, c'est-à-dire des fonds qui achètent des participations de contrôle dans des sociétés pour améliorer leur performance opérationnelle, et les revendre à un prix plus élevé. « L’avantage de ce type d’opération est que les entreprises sont souvent déjà rentables, avec un risque opérationnel souvent moins élevé », indique encore Sam Desimpel. « Ce ne sont généralement pas des sociétés très connues, mais elles fournissent des biens et services essentiels avec des sources de revenus stables ».


« Notre univers comporte plus de 2500 fonds spécialisés dans le buyout » indique Yana Rudenko ( Investor Relations Manager de Top Tier Access), « et nous recevons en moyenne un dossier par jour. Typiquement, nous allons retenir un dossier sur cinq que nous recevons, car nous avons besoin d’avoir des équipes qui ont déjà fait leur preuve sur d’autres fonds, qui ont une bonne réputation dans le marché, avec des résultats qui ont été consistants et qui ne dépendent pas de quelques coups de chance. Nous sommes également prudents sur les fonds qui réalisent une grande partie de leur plus-value grâce à l’endettement. Sur les dossiers vraiment intéressants, nous allons faire une étude approfondie pendant deux mois, en discutant par exemple avec les CEO des sociétés dans lesquelles le gestionnaire est investi, afin de pouvoir présenter un dossier détaillé au comité d’investissement ».


Angle européen


« Nous sommes en train de lever des fonds pour deux produits », poursuit Yana Rudenko. Le premier est à l’image des deux fonds précédents de Top Tier Access, à savoir une exposition sur des gestionnaires de private equity de grande qualité répartis équitablement entre l’Europe et les Etats-Unis, et difficilement accessibles pour les investisseurs belges. « Dans ce produit, nous avons déjà réalisé trois investissements, et nous avons encore 1 an et demi pour boucler le financement et investir dans sept autres fonds ».


Le deuxième est exposé sur des fonds investis sur des petites et moyennes capitalisations européennes. « La performance est généralement meilleure dans des fonds de taille plus réduite », souligne Sam Desimpel. « En outre, investir dans des fonds européens permet d’avoir un accès plus facile aux entreprises et aux gestionnaires. Enfin, avec ce qui se passe maintenant au niveau géopolitique, certains clients préfèrent aujourd’hui ne plus s’aventurer en dehors de l’Europe ».


Expositions sectorielles


Comme pour les autres produits de Top Tier Access, le ticket d’entrée est fixé à 250.000 euros, avec une durée d’investissement recommandée de dix ans. « Dans nos produits, nous faisons une sélection assez restrictive avec seulement 10 fonds par fonds, ce qui est moins que la moyenne du secteur. Nous cherchons également à faire des choix complémentaires en sélectionnant des produits qui ne vont pas ressembler à un autre fonds déjà dans entré dans le portefeuille, avec des expositions sectorielles différenciées entre la technologie, la consommation, les soins de santé ou les valeurs industrielles. La majorité des fonds dans lesquels nous sommes investis vont typiquement avoir deux ou trois spécialisations sectorielles ». A l’inverse, certains secteurs comme la chimie, l’immobilier, les financières ou les producteurs de matières premières ne vont typiquement pas rentrer dans l’exposition des fonds Top Tier Access.