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"Investir : une voie encore semée d'obstacles pour de nombreux Belges"
Calendar13 Jun 2025
Thème: Investir

Aujourd’hui Parlons Finances et le finfluencer Gregory Guilmin qui a comme mission d’aider 1 million de personnes à débuter en bourse, ont présenté les résultats d'une vaste étude réalisée par le bureau d’étude iVOX au public belge au White Cinéma à Bruxelles. Plus de 1.000 Belges, investisseurs et non-investisseurs, ont été interrogés afin de mieux cerner les freins et les opportunités autour de l'investissement personnel en Belgique.

Des freins persistants face à l'investissement

L'investissement reste perçu comme un domaine complexe et inaccessible : 95% des non-investisseurs surestiment le montant minimal nécessaire pour démarrer (souvent estimé à plus de 100 EUR par mois), alors que des solutions existent dès 5 EUR par mois. 80% jugent leur niveau de connaissance inférieur à la moyenne, et près de 62% considèrent que l'investissement est réservé aux personnes disposant de temps et d'expertise.

Cette appréhension est renforcée par un manque de confiance, des peurs liées au risque de perte (41%) et une volonté de garder son argent disponible (25%). Les femmes et les francophones se montrent particulièrement réticents et déclarent plus souvent manquer de connaissances.

Un besoin d'accompagnement et d'éducation financière

Malgré la forte appréhension, une frange importante de la population exprime un intérêt potentiel pour l'investissement, à condition d'être mieux accompagnée. Près de 32% des anciens investisseurs expliquent qu'ils auraient poursuivi s'ils avaient bénéficié d'un coaching personnalisé ou de conseils plus clairs. Près de 51% des non-investisseurs actuels déclarent toutefois qu'aucune incitation ne les convaincrait de sauter le pas.

L'inquiétude croissante face aux pensions

L'étude met également en lumière les inquiétudes croissantes sur la retraite : près de la moitié des Belges doutent de pouvoir vivre de leur pension légale et prévoient de devoir compléter par une épargne ou des investissements personnels. Pourtant, près de 26% n'ont encore pris aucune mesure.

Des investisseurs belges prudents et conservateurs

Chez les investisseurs actifs 56% investissent dans des fonds d’investissement classiques, 46% dans l'épargne-pension et 41% dans des actions individuelles. Les ETF (13%) et les cryptomonnaies (11%) restent marginaux. Les hommes se montrent plus enclins à explorer ces nouveaux produits que les femmes. Les francophones sont, quant à eux, plus enclins à investir en crypto que les flamands.

La sécurité et la transparence avant tout

Lors du choix de leur plateforme d’investissement, les Belges placent la sécurité des transactions en tête de leurs priorités (plus de 60%), suivie de la transparence des frais (65%) et de la simplicité administrative. A noter qu'une large majorité continue de faire confiance aux banques traditionnelles (68%), tandis que seuls 18% utilisent des plateformes en ligne.

Un enjeu sociétal majeur

Les conclusions de l’étude révèlent un véritable enjeu sociétal : alors que l’inflation, les réformes des pensions et la pression sur le pouvoir d’achat s’accentuent, la littératie financière reste insuffisante. Gregory Guilmin souligne : « Aujourd’hui, l’investissement devrait être une réponse concrète aux incertitudes économiques. Mais pour cela, il faut démystifier le sujet et rendre les outils accessibles au plus grand nombre. »

Avec cette étude, Parlons Finances et Gregory Guilmin entendent sensibiliser le grand public à l’importance de mieux comprendre et appréhender l'investissement, afin que chacun puisse construire activement son avenir financier.