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Invesco : La Chine est mieux placée que la plupart des pays développés pour éviter les crises de la dette ou s'en remettre
Calendar30 Sep 2021
Thème: Chine
Maison de fonds: Invesco

Les marchés financiers ont mal interprété les développements concernant la société immobilière chinoise Evergrande, déclare Kristina Hooper, Global Chief Strategist chez Invesco , dans son commentaire hebdomadaire ‘What's next in the evolving Evergrande situation’ ?

Ses points essentiels :

  • Les responsables politiques chinois sont susceptibles de fournir plus de clarté et d'adopter des mesures plus énergiques dans les jours et les semaines à venir pour écarter les risques systémiques. Cela devrait se traduire par une croissance plus lente et plus stable en Chine, mais au prix d'une moindre augmentation de la croissance dans certaines autres régions du monde.

  • La Chine est mieux placée que la plupart des pays développés pour éviter les crises de la dette ou s'en remettre. Le ratio de la dette du secteur non financier de la Chine par rapport au PIB a atteint 289,5 % en 2020 (contre 139 % en 2008), mais la Chine se situe dans la moyenne mondiale. Deuxièmement, le ratio d'endettement de la Chine reste inférieur à celui de pays comme les États-Unis (296,1 %), le Royaume-Uni (304,4 %), la France (374,4 %) et le Japon (418,9 %).

  • Il est également important de rappeler que la Chine dispose d'un certain nombre d'avantages lorsqu'il s'agit de faire face à des ratios d'endettement élevés et à des crises de la dette. Son économie croît plus rapidement, la dette publique chinoise ne représente que 67 % du PIB, la banque centrale dispose de plus de moyens d'action, et la Chine possède de nombreux actifs à l'étranger et elle a utilisé ses réserves de change dans le passé pour remettre en état le secteur bancaire.

    Veuillez trouver ci-joint le document publié aujourd'hui ‘China Position 2021 : Sustaining institutional interest', réalisé par Economist Impact pour le compte d' Invesco . Le rapport a été élaboré à partir d'une enquête menée en juin et juillet 2020 auprès de 200 investisseurs du monde entier sur leur attitude à l'égard de la Chine. L'un des résultats les plus frappants est que 86 % des personnes interrogées ont déclaré avoir maintenu ou augmenté leur exposition à la Chine au cours de l'année écoulée.