Avec le déconfinement, bon nombre d’acteurs ont vu enfin leurs activités pouvoir reprendre normalement. Avec parfois des aspects insoupçonnés. Ainsi, la société Walvert, leader wallon dans l’installation de sites de biométhanisation, a enfin pu reprendre ses rencontres avec les citoyens, les agriculteurs, les entreprises et les communes pour leur faire prendre conscience de tout l’intérêt pour eux de bénéficier d’une station de biométhanisation dans leur commune. Et au vu du nombre important de projets et de l’enthousiasme généré par ceux-ci, la société a même décidé d’ouvrir leur financement à la participation citoyenne en opérant une première levée de fonds en collaboration avec la plateforme Lita.co, le jeudi 21 avril.
C’est une équipe de Walvériens fiers et heureux qui présente cette semaine à la presse son projet de levée de fonds en collaboration avec la société Lita, l’un des leaders en la matière. L’objectif ? permettre au plus grand nombre d’investir dans l’un des secteurs les plus porteurs de sens (et de finances) à ce jour : l’énergie verte au travers de la biométhanisation. Véritable pépite d’économie circulaire, locale et durable, ce business model a plus d’un attrait, à commencer par un taux de rendement annoncé de 6% par an pour les investisseurs. Et au final, la sérénité en matière d’alimentation électrique pour la commune, ses habitants et ses entreprises.
Concrètement, c’est à partir de sous-produits agricoles en majorité, de déchets agro-alimentaires et autres déchets verts (tontes de pelouse et espaces vertes communaux) que les stations de biométhanisation installées par Walvert produisent électricité (environ 5.000 MWh électrique par an) et chaleur (de quoi faire économiser près de 200.000 litres de mazout de chauffage chaque année aux entreprises et bâtiments publics avoisinants). Mieux, grâce à cette biométhanisation, non seulement l’équivalent de 1.500 ménages ont la garantie d’une stabilité d’approvisionnement en électricité mais, en outre, les agriculteurs y voient un intérêt double puisqu’ils peuvent y faire recycler leurs sous-produits agricoles tout en récupérant du digestat inodore, un fertilisant naturel à épandre sur leurs champs. Un win-win plus que multiple.
Afin de financer une partie du prochain projet d’unité qui devrait s’ériger à Mettet, non loin du zoning industriel (et du circuit), la société Walvert, wallonne de souche, ouvre 10% du financement de cette nouvelle unité (et de sa rentabilité) aux investisseurs privés. Le reste étant financé par les fonds propres, les banques et les subsides. La rentabilité est d’ores et déjà assurée notamment via la revente d’électricité et de chaleur aux bâtiments communaux et industriels situés non loin de la station (dans le zoning) en sus de la revente des certificats verts qui ont été octroyés pour 15 ans. Une démarche intéressante financièrement et qui s’inscrit aussi dans la parfaite lignée du Plan National Energie Climat 2030 dont la contribution wallonne inclut la construction de plus de 200 stations de gaz naturel et le développement de la filière de biogaz.
La levée de fonds s’opèrera en collaboration avec l’opérateur Lita.co. Lancée en 2014 en France, cette plateforme est arrivée en Belgique en 2017 avec les mêmes valeurs : celles de vouloir permettre au plus grand nombre d’investir dans l’économie environnementale et sociale. Aujourd’hui, Lita.co, ce sont plus de 36.000 investissements réalisés, 12.378 emplois créés ou consolidés et près de 75 millions d’euros levés. Et pourtant, seules 5 % des entreprises rencontrées sont soutenues par la plateforme afin de garantir aux investisseurs une sélection rigoureuse de projets réellement porteurs.
En pratique :
Les investisseurs intéressés par ce projet sont invités à se rendre directement sur le site Lita.co dès ce jeudi 21/04, date à laquelle démarrera la précollecte. Avec un objectif de collecte de 500.000€ (sur la base de tickets d’entrée minimum de 100 €) et avec un rendement garanti de 6% au travers d’obligations. Un horizon de 7 ans est prévu pour l’ensemble du rachat obligataire par la société constituée pour le projet, à savoir : Walvert Mettet.