Navbar logo new
LE FONDS DU MOIS : FFG – Global Flexible Sustainable
Calendar18 Sep 2023
Thème: Fonds
Maison de fonds: Funds for Goods

Combiner performance et philanthropie

Fg

Parmi les fonds mixtes flexibles disponibles sur le marché belge, FFG – Global Flexible Sustainable (ISIN : LU1697917083) se distingue à plus d’un titre. Il est d’une part proposé par Funds For Good, un distributeur belge qui présente la caractéristique unique d’utiliser 10% de ses revenus (ou 50% de son résultat net) pour proposer des prêts d’honneur (sans intérêts ou garantie) à des auto-entrepreneurs qui éprouvent des difficultés à trouver des financements bancaires. Au fil des années, ce sont ainsi plus de 1100 projets qui ont été financés, qui ont entraîné la création de près de 1300 emplois.

Exposition boursière

FFG – Global Flexible Sustainable et également géré par Guy Wagner (Banque de Luxembourg Investments), et il utilise la même philosophie d’investissement que son célèbre fonds BL-Global Flexible (ISIN : LU0211340665), qui a reçu de nombreuses récompenses pour la qualité de sa gestion. Le fonds proposé part Funds For Good adopte toutefois une approche durable dans sa sélection de positions, notamment afin de conserver le label Towards Sustainability de Febelfin.

Par rapport à son grand frère, FFG – Global Flexible Sustainable va globalement respecter les mêmes expositions. Au niveau sectoriel, ce sont ainsi la consommation, les soins de santé et les valeurs industrielles qui restent privilégiés par Guy Wagner. A fin août, au niveau géographique, les deux fonds se démarquent par une exposition forte en dehors du marché américain (qui ne représente que 9% des encours) au profit de l’Europe (31%) et du Japon (20%). Parmi les principales positions du fonds, nous trouvons des titres comme Roche , Reckitt Benckiser , Novartis , KONE, Givaudan , Recruit Holdings, Nintendo, SECOM ou Taiwan Semiconductors.

Retour de l’obligataire

Si la poche boursière représente encore 70% des encours (dont 16% sont couverts), ces derniers mois ont été surtout marqués par le retour des obligations dans le portefeuille, avec un poids qui est remonté à 28% des encours par une exposition sur la dette souveraine américaine sur des échéances longues, permettant une protection efficace du portefeuille en cas de futures baisses des taux et de retour vers des valeurs refuges.

Sans parler des performances du produit ou de l’analyse du contexte macroéconomique (qui est toujours très importante dans un fonds mixte flexible), FFG – Global Flexible Sustainable permet avant tout de combiner un impact direct et positif sur la société et une gestion de qualité et éprouvée. Et de fait, ce fonds est clairement le plus grand succès commercial de Funds For Good depuis sa création, avec des encours sous gestion qui dépassent désormais 230 millions d’euros. « Le succès de ce produit nous a clairement permis de passer à la vitesse supérieure dans nos actions philanthropiques », soulignent Patrick Somerhausen et Nicolas Crochet (co-CEO’s de Funds For Good).

Inflation contrôlée

Pour Guy Wagner (gestionnaire du fonds), la situation actuelle se caractérise par une détente progressive sur les chiffres d’inflation, avec des banquiers centraux qui maintiennent un discours relativement agressifs sur le niveau futur de leur taux directeur. « La détente de l’inflation commence à ralentir, en raison de bases de comparaison moins favorables durant le second semestre ». Ainsi, aux Etats-Unis, le taux d’inflation a augmenté de 3,0% en juin à 3,2% en juillet. Dans la zone euro, il est resté inchangé à 5,3% au mois d’août.

Fin août se tenait la traditionnelle conférence des banquiers centraux à Jackson Hole (Etats-Unis), un événement qui est souvent très suivi pour les indications qui sont fournies par les responsables des grandes institutions quant au pilotage de leur politique monétaire pour les prochains mois. « Le discours du président de la Réserve fédérale Jerome Powell a amené peu de nouveautés », en réitérant l’objectif de retomber vers un niveau d’inflation à 2% tout en soulignant le besoin d’éviter un resserrement trop excessif. « De son côté, Christine Lagarde (BCE) a insisté principalement sur le fait que les taux d’intérêt pourraient rester durablement plus élevés comparés aux niveaux observés avant l’ère Covid ».

Morosité économique

Alors que l’inflation semble désormais sous-contrôle, la résilience de l’activité économique se limite désormais de plus en plus à l’économie américaine, tandis que les signes d’affaiblissement se multiplient en Europe et en Chine.

Dans la zone euro, le secteur des services semblent également marquer le pas et rejoindre la tendance négative observée sur le secteur manufacturier depuis plusieurs mois. « L’indice d’activité des directeurs d’achats dans les services a reculé récemment sous la barre des 50, ce qui semble pointer désormais sur une contraction de l’activité », dit Guy Wagner,

« En Chine, la déroute du secteur immobilier ne semble pas prendre fin, les problèmes financiers touchant de nouveaux promoteurs. Les prix des logements demeurent sous pression malgré les récentes mesures de soutien annoncées par le gouvernement ».

Au niveau des marchés financiers, Guy Wagner souligne que l’euphorie boursière déclenchée par la thématique de l’intelligence artificielle s’est quelque peu calmée durant l’été, les cours boursiers consolidant leurs gains des mois antérieurs. « De plus en plus d’investisseurs semblent embrasser la thèse d’un atterrissage en douceur de l’économie mondiale en dépit de la forte hausse des taux d’intérêt. Cet espoir a, jusqu’à présent, empêché une correction majeure sur les bourses », conclut Guy Wagner. Il souligne également que la dernière saison de publication des résultats (pour le deuxième trimestre) a été globalement conforme aux attentes.