Les marchés ont largement ignoré les risques cette année et ont enregistré des rendements élevés. Mais cela s'est fait au prix d'une détérioration des valorisations, en particulier aux États-Unis. Les valorisations en elles-mêmes ne sont pas à l'origine des marchés baissiers et le contexte macroéconomique fondamental des États-Unis reste favorable. Toutefois, l'élection présidentielle aura lieu la semaine prochaine et la volatilité du marché augmente.

Les investisseurs sont moins bien couverts par les valorisations qu'il y a quelques mois. Il est prudent que les investisseurs réfléchissent à ce qui pourrait se passer si l'aversion pour le risque continuait à augmenter en réponse à l'émergence d'une situation macroéconomique autre que « Boucles d'or ». Le budget britannique et la réaction du marché montrent peut-être à quel point la confiance du marché peut être fragile. D'un point de vue positif, le mois de novembre a tendance à être un bon mois pour le risque (le crash dot.com en 2000 et la crise financière de 2008 étant les exceptions des dernières années électorales aux États-Unis).