 Frank Hervé |
Frank Hervé apprécie le bon vin blanc de Bourgogne, les montres de collection, et la boxe thaïlandaise.
Dans cette série d’interviews, nous interrogeons des hommes et des femmes biens connues de la gestion d’actifs sur le marché belge, en ne leur posant (pratiquement) pas de questions sur leur rôle et leur expertise financière. Après Frédéric Rollin (Pictet Asset Management) qui a ouvert cette série le mois dernier, c’est Frank Hervé qui s’est prêté au jeu de cette interview décalée. Il officie comme directeur du développement chez Varenne Capital Partners, un gestionnaire d’actifs dont les fonds rencontrent un succès grandissant chez les investisseurs belges.
Bonjour Frank. Quelles sont vos plus grandes passions, en dehors du monde financier ?
Frank Hervé : « La première est certainement le sport, et plus particulièrement la boxe sous toutes ses formes. J’ai pratiqué la boxe thaïlandaise depuis mes 15 ans, et j’ai évolué à un haut niveau pendant plusieurs années. C’est un sport complet où il faut travailler avec l’ensemble du corps (tibias, genoux, poings), être toujours attentif, et faire preuve de beaucoup de technicité dans l’assaut et dans l’esquive si vous voulez éviter d’avoir mal. En dépit de mes cinquante ans passés, je continue à la pratiquer le plus régulièrement possible, mais bien entendu plus à un niveau compétitif. Je suis également passionné par les autres formes sports de contact dans lesquels il y a un affrontement, dans le bon sens du terme ».
Et la seconde ?
F.H. : « Je suis passionné d’horlogerie, un attrait qui m’est également venu durant mon adolescence. Je suis passé un jour devant la vitrine d’un marchand de montres dans le 9ème arrondissement à Paris, et ma passion était née alors que je n’avais que 17 ans. Plus tard, j’ai acheté ma première montre de collection dans cette boutique. Mon intérêt se porte plus particulièrement sur les montres vintage (plus de 20 ans d’âge) et sur certaines marques bien précises. J’ai constitué progressivement une collection d’une dizaine de montres au fil du temps, en revendant et en achetant au fil des opportunités qui se présentent sur le marché. Avec l’attrait pour ces actifs durant les dernières années, les prix se sont envolés, et cette passion est également devenue une diversification de patrimoine à part entière. J’ai également fait profiter de ma connaissance du marché à mes amis, qui ont également commencé à investir dans cette classe d’actifs ».
Vous avez des intérêts au niveau artistique ?
F.R. : « La peinture. J’ai quelques œuvres chez moi, notamment des sculptures ou des peintures contemporaines. J’ai ainsi découvert un peintre nommé Edi Dubien, avant qu’il ne devienne plus largement connu, en me baladant sur un marché aux puces à Paris. J’ai acheté trois tableaux, ma femme m’en a également offert un pour un anniversaire, et il a également réalisé une œuvre pour moi, un grand tableau sur la boxe. La plupart des artistes que j’aime particulièrement sont par contre totalement inabordables, comme par exemple Hervé Di Rosa, Jean-Michel Basquiat ou Robert Combas ».
Et au niveau de la musique ?
F.R. : « J’ai des intérêts très diversifiés, qui peut aller de la disco à la chanson française en passant par la techno ou la soul. J’aimais beaucoup un chanteur comme Christophe, qui est malheureusement décédé durant l’épidémie de Covid 19, et qui m’a notamment permis d’être plus proche de mon père. Je suis toujours en train de découvrir de nouvelles choses, particulièrement dans le domaine des musiques électroniques, notamment grâce à la musique que je découvre dans les endroits un peu branchés à Paris. J’ai aussi un jeune enfant qui me permet de rester connecté aux tendances actuelles ».
Quelle est la ville étrangère que vous appréciez le plus ?
F.R. : « Santa Monica, et plus particulièrement la plage iconique de Venice Beach à côté de Los Angeles. J’adore la Californie car c’est une région qui peut être très différente en fonction de l’endroit où vous vous trouvez, avec des zones très urbaines, des grands parcs nationaux, des régions vinicoles, des plages. J’ai découvert et aimé quasi instantanément cette région il y a cinq ans, à l’occasion d’un voyage que j’ai réalisé avec ma famille. De manière plus générale, j’adore également l’American way of live, ce mode de vie où tout est fluide et grand, avec le sentiment de ne jamais être à l’étroit ».
Quelles est votre nourriture préférée ?
F.R. : « Je suis plutôt attiré par le poisson sous toutes ses formes, que ce soit la sole, le cabillaud ou des sushis lorsqu’ils sont bien préparés. Après la cuisine française que j’aime beaucoup, j’apprécie également les nourritures thaïlandaise ou italienne, qui sont très raffinées, avec des combinaisons subtiles de différentes saveurs et d’assaisonnements. J’aime beaucoup manger, même si ça ne se voit pas forcément au vu de ma taille. Au niveau de la boisson, je bois beaucoup d’eau, et j’ai été converti aux vins blancs de Bourgogne par ma femme, qui est d’origine lyonnaise. Par contre, je ne bois plus jamais de vin rouge ».
A quoi ressemble une journée typique de Frank Hervé, lorsqu’il ne travaille pas chez Varenne Capital ?
F.R. : « En règle générale, je suis davantage porté sur les activités d’extérieur, même si j’aime beaucoup ma maison. Donc après le réveil assez matinal et le petit déjeuner, que je prépare généralement pour toute la famille, je vais aller faire des courses, du sport seul ou avec mon fils, voire m’occuper de mon jardin. J’adore également pêcher avec mon fils, ou me balader en famille à pied ou en vélo ».
