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Interview décalée: Katherine Haesaerts (Columbia Threadneedle Investments)
Calendar25 May 2022
Maison de fonds: Columbia Threadneedle

La responsable commerciale de Columbia Threadneedle Investments pour la Belgique est une véritable globe-trotter, passionnée par les expériences que peut apporter la vie et les rencontres. Elle aime aussi transmettre sa passion de la cuisine à sa fille.

Dans cette série d’interviews, nous interrogeons des hommes et des femmes biens connus dans le secteur de la gestion d’actifs sur le marché belge, en ne leur posant pas de questions sur leur rôle et leur expertise financière. C’est au tour de Katherine Haesaerts de nous parler de ce qui la passionne.

Katherine haesaerts columbia threadneedle
Katherine Haesaerts

Bonjour Katherine. Est-ce que tu as une grande passion dans ta vie ?

Katherine Haesaerts : « Je vais dire que ce qui me caractérise le plus, c’est ma multi-nationalité et le partage. Je suis Belge et Flamande, j’habite depuis seize ans à Paris, mon mari est Italien, j’ai étudié en Italie et en Irlande, et ma fille parle trois langues. Une de mes passions est donc clairement les voyages et la découverte d’autres pays et cultures. A côté de ça, j’ai aussi un amour au quotidien pour la cuisine, qui me permet de déconnecter de mon travail de tous les jours. Et bien entendu, quand je voyage à l’étranger, je vais avoir tendance à m’intéresser plus particulièrement à la cuisine locale, et aux ingrédients qui sont utilisés dans les plats qui me sont servis ».

Et tu as une cuisine que tu privilégies quand tu es derrière les fourneaux ?

K.H. : « J’ai une préférence pour la cuisine italienne, libanaise et asiatique. J’ai aussi conservé un amour pour la cuisine belge typique, et un des plats préférés de mes amis sont les carbonnades flamandes, pour lesquelles je fais importer la bière brune directement de Belgique. Mais j’aime surtout cuisiner en fonction des légumes de saison que je me fais livrer directement du marché de Rungis une fois toutes les deux semaines. Un de mes moments préférés est d’ailleurs lorsque ma livraison arrive chez moi, car avoir des bons produits locaux est essentiel pour réaliser de bons plats. Et j’aime aussi beaucoup impliquer ma fille de sept ans lorsque je prépare à manger. Elle est très gourmande, et c’est une façon de pouvoir partager ma passion et lui transmettre quelque chose ».

Tu as évoqué les voyages. Quelle est ta ville préférée, en dehors de Paris ?

K.H. : « Sans hésitation Rome. J’ai passé six mois de ma vie dans cette ville magnifique, et j’ai aussi appris l’italien, que je pratique tous les jours. J’y étais en 2006 quand l’Italie a gagné la Coupe du Monde de Football face à la France, et j’ai assisté à des scènes indescriptibles dans les rues que je ne reverrai probablement plus de ma vie. C’est aussi une ville avec une histoire extraordinaire, un véritable musée à ciel ouvert. Ca fait malheureusement longtemps que je n’ai pas eu l’occasion d’y retourner. Sinon, j’apprécie également la Sicile pour l’ambiance plus naturelle et sauvage, et j’ai aussi réalisé un magnifique voyage en Argentine avant le confinement. Et prochainement, je vais profiter de la fin de l’épidémie pour aller faire un tour dans ma belle famille en Espagne, du côté de Valence et Minorque ».

Bière ou vin ?

K.H. : « Je suis Belge, donc je ne dirais jamais non à un bon verre de bière. Mais j’apprécie aussi beaucoup le vin, et plus particulièrement un bon vin de Bourgogne rouge ».

Est-ce que tu as des coups de cœur au niveau culturel ?

K.H. : « Avant le confinement, j’adorais aller voir des pièces de théâtre à Paris. J’adore également les séries ou les films qui se passent dans le milieu aristocratique britannique, avec un bon jeu d’acteur et une bonne description des relations humaines, comme par exemple Downton Abbey, Outlander ou The Crown ». Est-ce que tu considères que tu as des mentors au niveau professionnel ou personnel ? K.H. : « Une personne est mon père. Je suis une femme dans un métier très masculin, et mon père a toujours été un féministe avant l’heure pour ses deux filles. Il nous a poussées à ouvrir notre propre voie, à être indépendantes, que ce soit d’un point de vue matériel ou intellectuel. En tant qu’homme, c’était à son époque quelque chose d’assez précurseur. Une deuxième personne est Théo Moons, un professeur de mathématique à l’université qui m’a appris l’implication sans compter pour transmettre des connaissances aux autres. Je suis resté assez proche de lui après mes études, et nous avons longtemps échangé du courrier ».

Tu pratiques régulièrement un sport ?

K.H. : « Pendant le confinement, nous nous sommes retrouvés dans un appartement sans jardin dans Paris. Je courrais déjà avant, mais j’ai haussé fortement le rythme durant cette période. J’ai toutefois été contrainte de freiner un peu le rythme ces derniers mois parce qu’ai commencé à ressentir des douleurs au genou. J’ai aussi fait dix ans de danse classique, mais ça fait longtemps que je n’ai plus pratiqué ».

A quoi ressemble un de tes samedis, lorsque tu n’a pas d’occupation professionnelle ?

K.H. : « Je vais conduire ma fille à son activité sportive. Elle joue au football, et ses entrainements se terminent généralement en début d’après-midi. Ensuite, nous allons souvent faire un petit resto sympa avec elle, avant que j’aille faire les courses pour acheter ce qu’il me manque pour le diner. J’ai la chance d’avoir des commerces juste en bas de chez moi, notamment un excellent boucher ainsi qu’un petit marché couvert où je trouve mon poisson. Et enfin, je cuisine avec ma fille avant une bonne soirée entre amis ».