Navbar logo new
Interview décalée: Sam Desimpel (Top Tier Access)
Calendar27 Jul 2022

Sam desimpel

Sam Desimpel est un passionné d’histoire et un épicurien qui apprécie tant un barbecue texan qu’un bol de ramen. Il participe également à un groupe de soutien en faveur de l’Ukraine.

Dans cette série d’interviews, nous interrogeons des hommes et des femmes biens connus dans le secteur de la gestion d’actifs sur le marché belge, en prenant le pari de ne pas leur poser de questions sur leur rôle et leur expertise financière. C’est au tour du spécialiste du private equity Sam Desimpel (Top Tier Access) d’évoquer ses passions.

Bonjour Sam. Tout d’abord, quelle est ta grande passion ?

Sam Desimpel : « Outre mon travail de taximen pour conduire mes enfants à leurs activités, tu peux voir sur l’étagère de livres derrière moi que je suis un grand fanatique d’Histoire. Je n’ai pas de période que je préfère plus particulièrement. Je regrette juste qu’il existe assez peu de livres qui parlent plus directement de l’aspect économique et financier de certaines parties de notre passé, et les ouvrages qui parlent plus directement de ces problématiques vont toujours plus m’intéresser que ceux qui évoquent plus traditionnellement les guerres ou les religions ».

Tu pratiques régulièrement un sport ?

S.D. : « Pas vraiment. Je nage de temps en temps, et je faisais les 20 kilomètres de Bruxelles avant que je ne souffre de problèmes aux genoux. Mais j’aime bien marcher chaque jour pendant une heure dans la belle région ou j’habite, et j’en profite pour écouter des podcasts historiques. Ca me permet de me réveiller et de commencer ma journée avec une bonne énergie. Les leçons qu’il est possible de tirer du passé permettent souvent de comprendre ce qu’il se passe dans le monde actuel. Je suis plus particulièrement un podcast qui s’appelle The Rest Is History, et des réunions sont régulièrement organisées à Londres, ce qui me permet de rencontrer d’autres fanatiques d’histoire passionnés de cette émission ».

Est-ce que tu soutiens une cause qui te tient à cœur ?

S.D. : « J’aime utiliser mon réseau à d’autres choses que la finance. Je suis ainsi volontaire dans une ASBL qui s’appelle BEforUkraine (www.beforua.be), qui s’occupe de récolter des dons et des moyens humains pour soutenir ce pays dévasté par l’invasion russe. Nous avons pour le moment envoyé plus de 25 ambulances et ramené plus de 240 réfugiés dans des familles d’accueil. C’est un engagement dont je suis particulièrement fier ».

Si tu ne t’étais pas dirigée vers le private equity, quel aurait pu être un autre choix de carrière ?

S.D. : « J’aurais probablement travaillé dans une start-up. J’ai toujours été attiré par l’aspect entrepreneurial, et je suis très indépendant dans ce que je fais. Je ne pense pas que j’aurais été capable de travailler dans une grande structure société où il faut respecter une hiérarchie. Une carrière dans la politique m’aurait aussi beaucoup attiré, mais c’est une système ou l’inertie est souvent très présente, ce qui pousse souvent à devoir promettre beaucoup pour réaliser très peu ».

Quelles sont tes villes préférées ?

S.D. : « Venise est certainement la ville que je préfère au monde. Et Londres bien entendu, parce que j’y suis souvent et je connais très bien les différents quartiers. J’ai aussi des amis là bas et c’est toujours un moment agréable d’y aller pour le travail. Berlin est également une ville où j’ai gardé beaucoup d’attaches pour y avoir étudié pendant une année en Erasmus. J’aime beaucoup la mentalité berlinoise qui reste décontractée et down to earth, et c’est une ville qui est aussi excitante car toujours en train d’évoluer ».

Quels sont les pays que tu aimerais visiter ?

S.D. : « En tête de ma liste, il y a certainement le Japon. C’est le pays le plus atypique au monde avec une culture qui n’a pas son équivalent, avec également un mélange de nature, de montagnes, et de zones urbaines très peuplées et animées comme Tokyo, Kyoto, Nagazaki ou Sapporo. Mais malheureusement, c’est un pays très lointain et je n’ai pas vraiment de raison professionnelle pour pouvoir y aller, mais j’aimerais un jour pouvoir le voir de mes propres yeux. Parmi les autres endroits que j’aimerais visiter, je peux aussi citer les grands parcs naturels américains en Californie ou au Nord de Boston, la Scandinavie ou des villes d’Italie comme Bologne, Milan, Gènes ou Ravenne ».

Quelles est ta nourriture préférée ?

S.D. : « Ca varie dans le temps, mais pour le moment, je suis particulièrement attiré par les ramen japonais. Avec mon collègue, nous avons pris l’habitude de tous les tester et les noter. Mon préférée à le Menma situé près de la place Sainte-Catherine à Bruxelles. Sinon, j’aime aussi beaucoup les barbecues texans avec une cuisson à basse température, avec des steaks qui sont cuits à la fumée pendant une dizaine d’heures, ce qui donne un goût incomparable à la viande. J’en prépare de temps en temps à la maison, mais il y a aussi un restaurant à Bruxelles qui se spécialise dans ce type de cuisson, le Holy Smoke près de la Porte de Hal ».

Es-tu plutôt bière ou vin ?

S.D. : « Ca dépend un peu de ce que je mange. Pour le ramen japonais, je ne bois pas d’alcool, et pour le barbecue texan c’est plutôt de la bière. Mais en général, c’est plutôt le vin rouge qui a ma préférence. Ces derniers temps, j’apprécie plus particulièrement les vins de de Brouilly, une appellation un peu moins connue en Belgique, mais qui présente l’avantage de pouvoir se combiner avec un grand nombre de mets ».