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Interview décalée : Coline Pavot (La Financière de l’Echiquier)
Calendar24 Jan 2023
Coline pavot

Coline Pavot concilie un amour pour les hauts sommets, pour diverses disciplines sportives, pour le festival d’Avignon et le théâtre contemporain, et pour le soutien de diverses causes chères à ses yeux.

Nos interviews décalées visent à interroger des personnalités actives dans l’industrie des fonds en Belgique, en prenant le parti de ne pas leur poser de questions sur leur domaine d’expertise financière. C’est au tour de Coline Pavot (Responsable de la Recherche Investissement Responsable chez La Financière de l’Echiquier) de se livrer au jeu de ces interviews par vraiment comme les autres.

En dehors de la promotion de l’investissement responsable, quelle est ta grande passion ?

Coline Pavot : « Je suis quelqu’un qui doit bouger au quotidien, et j’aime beaucoup le sport en règle générale. Tout ce qui touche à la montagne me passionne, que ce soit le ski, l’alpinisme, le trail ou la randonnée. Je suis née à Chamonix, et j’ai donc baigné, depuis ma plus tendre enfance, dans cet environnement. L’éloignement géographique me pousse toutefois, au quotidien, à pratiquer davantage l’escalade en salle ou le yoga ».

Les montagnes ne sont donc jamais très loin de tes lieux de vacances ?

C.P. : « En effet, à l’occasion de nos dernières vacances en montagne à l’été 2021, nous avons enchaîné les ascensions du Mont Blanc et du Kilimandjaro en l’espace de deux mois ! J’espère pouvoir faire de nouvelles ascensions dans le futur en fonction des opportunités qui se présenteront. Ce n’est pas nécessairement une règle que je me suis fixée, mais mes vacances sont toujours assez sportives, j’aime expérimenter de nouvelles choses. J’ai dernièrement, au début de l’automne 2022, fait un séjour de surf ».

Tu aimes les grands espaces ?

C.P. : « Oui, clairement. J’aime beaucoup passer du temps dans la nature, au bord de la mer, au milieu d’une forêt ou en me baladant en montagne ; aussi bien pour la contempler, y pratiquer une activité sportive que pour m’y ressourcer. C’est un défi quand on vit à Paris, et je n’ai pas choisi mon lieu de vie pour la facilité d’y pratiquer mes passions. Mais c’est d’autant plus bénéfique lorsque j’ai la possibilité de m’échapper de la densité de la vie parisienne pendant un week-end ».

Est-ce qu’il y a des endroits que tu aimerais visiter ?

C.P. : « J’aimerais beaucoup aller à La Réunion, un endroit qui m’attire plus particulièrement pour son mélange incroyable de nature riche en biodiversité, et de terrain de jeu fertile pour des activités comme la randonnée, le surf, la plongée sous-marine ou le trail. Il s’agit d’une destination que j’aurais dû visiter, mais ce plan a été mis à mal par l’épidémie de COVID-19. Cette destination est restée dans un coin de ma tête durant ces deux dernières années ».

D’un point de vue culturel, est-ce qu’il y a des choses qui te font vibrer ?

C.P. : « J’aime beaucoup le théâtre, une passion qui m’a été transmise très tôt par mes parents. Depuis quinze ans, je me rends chaque été au festival d’Avignon pour découvrir de nouvelles créations, plutôt du théâtre contemporain qui donne des émotions, ou traite de sujets de société. Ceci me permet généralement de voir certaines représentations plusieurs mois avant que les pièces soient présentées dans le reste de la France. Vivre à Paris est d’ailleurs une aubaine pour assouvir cette passion, ou avoir la possibilité d’assister à des concerts ou à des spectacles de danse. Au niveau musical, j’apprécie par exemple Ben Mazué, un artiste qui a une belle présence scénique et qui partage des valeurs dans lesquelles je me retrouve ».

Si tu n’avais pas eu l’occasion de travailler dans la finance, tu aurais fait quoi ?

C.P. : « Assez longtemps durant ma jeunesse, j’ai eu l’intention d’exercer un travail en relation avec la montagne. J’étais notamment inspirée par Emmanuel Cauchy, un ami de mes parents appelé « Docteur Vertical », qui a écrit plusieurs livres détaillant ses interventions de sauvetage en haute montagne. Il y a aussi un glaciologue très renommé à Chamonix, Luc Moreau, dont j’aurais également adoré suivre les traces ».

Est-ce qu’il y a des causes que tu soutiens ?

C.P. : « J’ai fait beaucoup de bénévolat dans ma jeunesse, mais mon travail ne me permet plus aujourd’hui d’y consacrer beaucoup de temps. En revanche, je mets un point d’honneur à utiliser mes cinq jours de mécénat de compétences proposés par La Financière de l’Echiquier afin de soutenir des projets développés par la Fondation Groupe Primonial. Je parraine également un enfant au Honduras, ainsi qu’une élève de La Maison des Jeunes Talents, un programme développé par la Fondation Groupe Primonial, qui accompagne des jeunes issus de milieux modestes dans leurs études en classe préparatoire. Cette initiative me tient d’autant plus à cœur que je suis passée par cette filière ».

Est-ce que tu es épicurienne ?

C.P. : « Oui, bien sûr. J’aime beaucoup cuisiner végétarien, et jouer avec toutes les alternatives qu’il est possible de trouver aux protéines animales afin de prouver à mes amis qu’il est possible de bien manger tout en évitant la viande, et ainsi d’aller à l’encontre des idées reçues. J’apprécie aussi cuisiner à base du fromage provenant de mes montagnes, même si cela est moins diététique ! ».

Disclaimer : Les opinions émises dans le document correspondent aux convictions de la personne interrogée. Elles ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité de LFDE.