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Les 20-30 ans épargnent plus que jamais (alors que tout le monde pense qu’ils dépensent sans compter)
Calendar18 Jun 2019
Thème: Investir

Seul un Belge sur cinq possède un compte-épargne dans une banque différente de celle de ses comptes courants

  • Ils sont parfois accusés de brûler la chandelle par les deux bouts. Mais rien n’est plus faux ! Les 20-30 ans déposent la moitié de l’argent qu’ils possèdent, voire plus, sur un compte-épargne.

  • Les Belges, toutes catégories confondues, placent un peu moins de la moitié (43 %) de l’argent qu’ils gagnent sur un livret d’épargne. Il s’agit uniquement de leur patrimoine financier, ce qui signifie que leurs biens immobiliers ne sont pas pris en considération.
  • Soulignons aussi que 57 % des Belges ont même l’intention d’accroître leur épargne, même si épargner ne rapporte plus grand-chose vu les faibles taux.
  • Ceux qui pensent néanmoins que les jeunes adultes jettent leur argent par les fenêtres se trompent complètement : 83 % des jeunes ont l’intention de placer davantage d’argent sur leur compte-épargne au cours de l’année à venir, contre ‘seulement’ 58 % chez les personnes plus âgées.
  • Seul un peu moins d’un Belge sur cinq (17 %) possède un compte-épargne dans une banque différente de celle de ses comptes courants.
  • C’est ce qu’il ressort d’une étude récente menée par la banque d’épargne en ligne Santander Consumer Bank, active sur le marché belge depuis 2017.

    La Belgique demeure le pays de l’épargne par excellence. Au début de cette année, l’argent engrangé sur les comptes d’épargne représentait au total un montant de 270 milliards d’euros, soit un record absolu. Et cette tendance à l’épargne devrait clairement se renforcer en Belgique. Selon une nouvelle étude menée par Santander Consumer Bank en mars 2019, à laquelle 600 Belges ont participé, nous détenons en moyenne 43 % de notre patrimoine financier sur un compte-épargne.

    Ce sont notamment les plus riches (52 %) et les plus diplômés (48 %), comme nous pouvions nous y attendre, qui détiennent une plus grande partie de leur patrimoine sur un compte-épargne. Les Bruxellois tirent manifestement leur épingle du jeu, suivis de près par les Flamands de Flandre orientale et de Flandre occidentale. En Wallonie, le compte-épargne suscite par contre moins d’intérêt. Cette étude met aussi en évidence le fait que ce sont les ménages qui placent une plus grande partie de leurs économies sur un compte-épargne par rapport aux célibataires et que ce sont surtout les parents célibataires qui placent une plus petite partie de leur argent sur un compte-épargne (28 %).

    Lorsque l’on répartit les épargnants belges par catégories d’âge, l’on se rend compte que le livret d’épargne suscite l’engouement des jeunes. Les 18-24 ans ont déposé en moyenne la moitié (50 %) de l’argent qu’ils possèdent sur un compte-épargne. Chez les 25-34 ans, ce pourcentage grimpe même jusqu’à 53 %. Par comparaison, en ce qui concerne les personnes plus âgées, ce pourcentage oscille entre 38 et 42 %.

    Et la tendance à l’épargne va se renforcer

    Force est de constater que les Belges n’ont pas l’intention de moins épargner, quelles que soient d’ailleurs les tendances économiques. En moyenne, 57 % des Belges déclarent vouloir accroitre leur épargne au cours des 12 prochains mois. Ce sont surtout les jeunes qui formulent ces bonnes intentions. Quelque 83 % des jeunes de 18 à 24 ans disent vouloir épargner davantage au cours des prochains moins contre 71 % des Belges âgés de 25 à 34 ans.

    Mal connu, mal apprécié

    Il est intéressant par ailleurs de souligner que le taux d’intérêt proposé par les banques sur les comptes-épargne joue un rôle important également dans le choix de celle-ci. Ou en tout cas, c’est ce que nous affirmons tous, haut et fort, car le moment venu, nous ouvrons généralement notre compte-épargne dans la même banque que celle où se trouve notre compte à vue, voire dans la banque où un compte a été ouvert à notre nom dans notre plus tendre enfance. Cela semble même être le cas lorsque le taux y est plus bas que dans une autre banque.

    À cet égard, l’étude de Santander Consumer Bank met en évidence le fait que seul un peu moins d’un Belge sur cinq (17 %) a ouvert son compte-épargne dans une banque différente de celle dans laquelle il détient ses comptes courants.